POLAR SPIRIT SAMOYEDES 

 
 
 

 

 Remarques importantes:                                 
 

- 1 fois toutes les 2 semaines, couper le poil sous les pattes pour que le chiot ne glisse pas dans la maison et se détruise les hanches, les ligaments…

- éviter les jeux où le chiot court ou saute ou est trop fou dans la maison, pour que le chiot ne glisse pas (faire le fou avec lui dehors)
- éviter de sauter (lit, canapé ...), afin de protéger les hanches
- courtes sorties au début, de 15 mn-20 minutes maximum (pour arriver à 6 mois à pas plus de 45 min), sorties 2/4 fois alors par jour
- si le chiot est fatigué, plutôt le porter pour rentrer que de le laisser se fatiguer encore plus
- toujours le laisser se reposer suffisamment et ne JAMAIS le surmener (trouver le bon équilibre)
- porter le chiot dans les escaliers aussi longtemps que possible,

pour protéger les hanches et les épaules
- si le chiot était dehors, toujours bien sécher sous les pattes pour qu’il ne glisse pas
- si le sol est fraîchement lavé et encore humide, ne pas laisser aller dans la pièce
- le rappel du vaccin doit être fait 4 semaines après la première vaccination
- Vermifuger, 1 fois par mois (avec du profender ou du dolthène, demander ce vermifuge au vétérinaire, parce qu’il agit très bien et est bien toléré par les chiens) jusqu’à 6 mois, puis, une fois tous les 6 mois
- Vermifuger 2-3 jours après que le chiot soit chez son propriétaire (parce que l'environnement est différent et les vers de ce fait aussi)
- si un autre chien joue trop brutalement avec le chiot et lui saute notamment dessus avec son plein poids, il faut séparer les chiens (c'est le cas avec les jeunes chiens, les chiens adultes ont plus de feeling, les chiots de taille et poids identique peuvent jouer ensemble, aucun problème)
- toujours apprendre au chiot par le jeu, en le félicitant avec beaucoup de joie et en étant très expressif  (voix enjouée, sourire, gestes…)

- être conséquent dans l’éducation, un « non » est un « non » et pas un « non peut-être », si le chiot part, le rappeler jusqu’à ce qu’il soit à vos pieds, ne JAMAIS arrêter avant, sinon il saura que vous allez l’appeler une ou deux fois et qu’il pourra tout de même faire ce qu’il veut

- pour le rappel, se mettre à genou, donc à hauteur du chiot, le rappeler avec beaucoup de joie et de motivation, taper dans les mains, et le féliciter avec beaucoup de joie, en étant le plus expressif possible, quand il est à vos pieds

- mettre un produit contre les tiques (Advantix semble être le plus performant actuellement), et après le retour de promenade, bien enlever les tiques

Le corps des chiots est très sensible jusqu’à 7-8 mois, donc faire attention à respecter ces conseils. Après quoi il faut encore ménager le jeune chien jusqu’à 15 mois.



 



 

 

 

LE DEVELOPPEMENT COMPORTEMENTAL DU CHIOT

Dr Joël Dehasse

Bruxelles

 

Introduction

 Les comportements du chien dépendent en moyenne à 20 % de son hérédité et à 80 % des apprentissages. C’est dire l’importance de l’expérience par rapport à la génétique. Une grande part de cette expérience est acquise pendant le développement. C’est donc une période de la vie du chien qu’il faut correctement surveiller et dont il faut maîtriser les paramètres. Le chien va devoir apprendre à quelle espèce il appartient, quelles sont les espèces amies et les environnements apaisants, comment communiquer, comment organiser et réguler ses comportements, comment s’intégrer dans un groupe social (hiérarchisation) et comment devenir autonome (attachement et détachement).

 Le développement corporel s’accompagne de celui du système nerveux, du cerveau.

 Le cerveau est l’organe maître de l’intégration des comportements. Il faut savoir et ne jamais oublier que le développement du cerveau, du nombre de cellules qui les composent, des contacts que ces cellules ont les unes avec les autres (les synapses), de leur chimie, va dépendre en grande partie des stimulations que le chiot aura reçues pendant sa croissance. Et ces effets sur le cerveau vont être répercutés aux comportements.

 C’est parce que le cerveau se développe pendant sa grossesse et jusqu’à l’âge de 3 mois environ que cette période est une phase sensible pour l’acquisition de nombreux comportements. Si le chiot rate cet apprentissage, il pourrait ne jamais pouvoir le récupérer.

 La richesse ou la pauvreté des stimulations que l’on va fournir au chiot en développement vont induire la compétence ou l’incompétence du cerveau., ainsi que l’harmonie ou la dysharmonie des comportements. Certaines étapes sont essentielles ; il faudra les comprendre.

 Je développe ci-après les étapes correspondant aux demandes les plus fréquentes des propriétaires de chiot.

 Le développement du système nerveux

 

A la base du développement nerveux se trouve un programme complexe.

  1. Un programme génétique de croissance.
  2. Un programme génétique suicidaire (d’autodestruction
  3. Un programme de maturation des contacts entre cellules (synapses).

 Reprenons ces trois éléments importants.

 

Le programme générique de croissance

 Dès l’état fœtal, les cellules nerveuses se multiplient et envoient des prolongements qui se ramifient en direction des autres cellules nerveuses. Le nombre de contact (synapses) entre une cellules nerveuse et les autres monte au-delà de 10.000 vers l’âge de 35 jours après la naissance. Il en résulte des réseaux très complexes, quelque peu chaotiques, qui auront besoin d’une organisation.

Le cerveau ne se développe pas n’importe comment. A la naissance, le chiot est équipé d’un matériel minimum permettant les réflexes primaires d’orientation vers la mère et mamelles. Le chiot est aveugle et sourd, mais il est sensible au contact depuis la moitié de la grossesse. La face très sensible et le sens du goût fonctionnel lui permettent de rechercher la mamelle et de téter. Il est incapable de supporter son poids, mais il rampe correctement et pétrit des pattes antérieures.

 

Le programme de maturation des synapses

 Les synapses doivent subir une maturation. Elles le font lorsqu’elles sont mises en excitation. Pour cela, il faut q’un stimulus de l’environnement ait provoqué une activation (un réveil) d’un récepteur sensoriel (la vue, l’audition, l’odorat, le toucher…). Ensuite une réaction en chaîne va se produire depuis ce récepteur, vers le cerveau, en passant de cellule en cellule. A chaque point de contact, une synapse va mûrir. De nombreuses synapses ne sont pas mises en activation et restent immatures.

 

Le programme génétique d’autodestruction

 Pour mettre de l’ordre dans les réseaux chaotiques du cerveau, un programme génétique d’autodestruction va tuer toutes les synapses immatures. Ce programme est mis en activité dès l’âge de 7 semaines et il va se poursuivre pendant plusieurs semaines jusqu’à  produire un cerveau dégagé de l’inutile et rassemblant de beaux réseaux fonctionnels.

 On comprend immédiatement que la qualité du réseau, sa compétence, sera directement dépendante des stimulations de l’environnement et enregistrées par les organes des sens.

 Le concept de période sensible

 Une période sensible est une tranche d’âge pendant laquelle des événements ont un effet susceptible d’une persistance à long terme, ou pendant laquelle se réalise un apprentissage facilité et mémorisé à longue échéance. Elle correspond à un moment particulier du développement du système nerveux central.

 Pendant une période sensible, une petite quantité d’expériences déterminantes va produire des effets (ou des dommages) majeurs sur le comportement ultérieur.

 La période sensible est précédée et suivie d’une période de moindre sensibilité et la transition est graduelle.

 C’est au cours de périodes sensibles que le chiot va acquérir tous les comportements de base dont il aura besoins au cours de son existence. A chaque période correspond l’acquisition de comportements spécifiques.

 

Avant la naissance                                                                  

 Le chiot commence à acquérir des compétences tactiles et émotionnelles.

 Pour obtenir des chiots plus tolérants au contact et moins réactifs par des émotions extrêmes, il faut recommander :

-          De caresser les mères enceintes, de leur palper gentiment le ventre, jour après jour.

 

-          D’éviter de stresser les mères de façon répétée.

 

Entre la naissance et l’âge de 2 semaines

 Le chiot tête et dort. La mère s’occupe d’eux de façon active : elle les nettoies par léchage, les pousse vers ses mamelles. Elle s’attache à eux et marque une forte détresse en leur absence. A cet âge les chiots s’attachent à n’importe quelle nourrice. Les chiots sont incapables d’excréter seuls ; le réflexe d’élimination est activé par une stimulation du périnée ; le réflexe d’élimination est activé par une stimulation du périnée ; c’est que la chienne fait par léchage ; elle ingère les excrétions. La position de nettoyage deviendra la position de soumission du chien à l’âge adulte.

 Pour activer le développement et la maturation du cerveau, il est recommandé de : 

-          manipuler les chiots tous les jours en douceur,

 

-          peser les chiots, les retourner,

 

-          respecter leur sommeil (c’est pendant le sommeil qu’est secrétée l’hormone de croissance).

 

 De 2  à 3 semaines

 Les yeux  s’ouvrent vers 2 semaines. Les oreilles entendent vers 3 semaines. A ce moment, le chiot sursaute au bruit.

 Entre l’âge de 20 et 25 jours , il est recommandé de :

 

-          Tester la vision.

 

-          Tester l’audition et le réflexe de sursaut : en claquant les mains au-dessus de la tête du chiot. Le chiot normal sursaute et retombe sur les pattes. Le chiot anormal ne réagit pas ou sursaute et retombe sur le côté en tremblant. Dans ces deux cas, il faut consulter un vétérinaire.

 

-          Tester la disparition des réflexes du nouveau-né.

 

 De 3 à 7-8 semaines

 Le chiot voit, entend, se déplace aisément et joue à se battre. Il teste ses moyens de communications, grogne et aboie. Il s’attache à sa mère et est en détresse en son absence. Ses dents de lait rendent la tétée douloureuse pour la maman qui tend à s’écarter de sa portée.

 Le chiot va apprendre qu’il appartient à l’espèce « chien ».

 

-          Pour cela il doit vivre avec des chiens.

 Le chiot va apprendre quelles sont les espèces amies.

 

-          Pour cela il doit vivre avec des gens de différents types (hommes, femmes, enfants) et avec d’autres animaux, comme des chats.

 

Le chiot va apprendre à contrôler ses  mâchoires.

 

-          Au cours des bagarres, si la morsure est trop forte et fait crier le chiot mordu, la mère vient punir le mordeur.

 

Le chiot va éliminer spontanément et rechercher des endroits routiniers.

 

-          Il faut lui fournir une toilette accessible et adéquate (bac à sable, à gravier, à copeaux de bois…) séparé de l’endroit de couchage et d’alimentation par une distance croissant de 50 cm ( à 4 semaines) à plus d’un mètre ( 7 semaines).

 

Le chiot va mettre en mémoire des références de milieu de vie, d’environnement.

 

- Pour cela il doit vivre dans un environnement de plus en plus riche, qui va stimuler la vue, l’audition, l’activité motrice,… C’est le rôle de la pièce d’éveil.


La pièce d’éveil

 

La pièce d’éveil est un pièce de jeu équipée de jouets d’enfants colorés et mobiles et bruyants, d’une installation sonore permettant de produire une variété de sons (parmi lesquels des sonorités explosives), de tapis de structures différentes pour la stimulation tactile.

 

Elle fournit aussi un lieu d’élimination correct.

 

La pièce d’éveil peut aussi être la pièce d’occupation, de couchage et d’alimentation.

 

L’accès à un jardin, à un environnement extérieur riche en stimulations, est un facteur favorable .

 

 

De 7-8 semaines à 3 mois

 

Le chiot correctement vacciné, doit sortir tous les milieux qu’il rencontrera une fois adulte. Le comportement de chasse étant inhibé par l’amitié, des jeux ou des rencontres avec divers animaux sont chaudement conseillés.

 

Sont recommandés de façon répétée

 

-          le maintien dans la pièce d’éveil

 

-          la marche en rue calme, puis en rue bruyante

 

-          la visite d’une gare

 

-          le déplacement en voiture et en transport commun

 

-          la rencontre de personnes de différents types

 

-          la rencontre avec des chiots et des chiens adultes

 

-          la rencontre assidue avec d’autres espèces animales : chats, volailles, animaux de ferme.

 

Le chiot doit être testé pour :

 

-          l’inhibition de la morsure. Il doit arrêter de mordre si la personne mordue ou le chiot mordu crie. Si ce n’est pas le cas, il faut punir la morsure par un pincement au niveau du cou, de la joue ou de l’oreille.

 

-          La capacité d’adopter une position de soumission ou d’apaisement (couché sur le ventre ou le dos, immobile) en cas de conflit avec – ou de punition par – un adulte.

 

Si le chiot est adopté pendant cette période, il faut :

 

-          facilité l’attachement à un membre de la famille.

 

Déposé un vêtement porté (non lavé) de cette personne dans le lieu de couchage du chien.

 

Favoriser la prise en charge par cette personne.

 

-          lui apprendre le contrôle de ses mouvements : imposer des moments d’arrêt au cours des jeux, interdire les jeux de tractions sur des objets et des tissus, interdire les morsures sur les personnes.

 

Pour l’acquisition de la propriété, c’est à dire du respect des lieux d’habitation des propriétaires, il est recommandé de :

 

-          sortir le chiot très souvent, chaque fois qu’il a eu une activité ou une période de repos

 

-          sortir le chiot toujours au même endroit, choisi comme toilette

 

-          si le chiot doit éliminer dans les lieux d’habitation, lui fournir un lieu de toilette adéquatement équipé (voir plus haut).


 

De 3 mois à 4 mois

 

 

Au moment des rappels de vaccination, le chiot devrait être testé pour les différentes questions énumérées plus haut.

 

-          Acquisition de la postule de soumission.

 

-          Acquisition du contrôle de la morsure et de la motricité.

 

-          Absence de peur lors de sortie dans le milieu extérieur.

 

-          Absence de peur lors de rencontre de personnes inconnues, et surtout d’enfants.

 

-          Proposition de jeux avec les – et absence de peur des – autres chiens.

 

-          Proposition de jeux avec les – et absence de peur des – les autres animaux avec qui il doit vivre socialement.

 

Si le chiot est craintif, hyperactif, mordeur, il faut proposer une consultation vétérinaire de comportement et recommander de se dépêcher pour habituer le chiot au milieu, car la période sensible est quasi terminée.

 

 

 

En cas d’acquisition d’un chiot de 3 mois ou plus, il faut éviter l’attachement à un seul membre de la famille. Il faut proposer un détachement direct.

 

-          Tout le monde s’occupe du chiot.

 

-          On interdit au chiot de suivre ou de privilégier des contacts avec une seule personne.

 

-          Eloigner le lieu de couchage du chiot de celui de ses propriétaires.

 

-          Les caresses ne sont données qu’à l’initiative des propriétaires.

 

A cet âge, le chiot peut entrer dans des « classes chiot » de jeu, de socialisation, de rencontres et de psychomotricité.

 

 De 4 mois à la puberté

 

Le chiot de 4 mois devrait être propre, contrôler ses morsures et sa motricité, ne pas craindre le milieu extérieur, ni les personnes inconnues, ni les animaux de quelque sorte avec lesquels il doit rentrer en contact social.

 

Si ce n’était pas le cas, une consultation vétérinaire de comportement doit être envisagée rapidement.

 

C’est à cet âge que se fait idéalement l’école primaire du chiot. S’il ne les a pas encore appris, il faut lui enseigner les ordres de base : assis, couché, marche en laisse, rappel… de façon douce et avec des récompenses. Les méthodes punitives sont contre-indiquées pour l’apprentissage de ces conditionnements élémentaires.

 

 

La puberté

 

La puberté avec sa métamorphose hormonale est une nouvelle période sensible. Le chiot entré dans l’adolescence doit subir une initiation, constituée de deux éléments de base :

 

1. Le détachement des adolescents mâles à la mère et aux autres adultes. C’est-à-dire     

 l’acquisition de l’autonomie. Les adolescentes peuvent attendre jusqu’aux secondes              

 chaleurs. Le détachement à la mère ou à l’adulte d’attachement permet l’attachement au      

    groupe et évite l’anxiété de séparation.

 

 2. La hiérarchisation. C’est l’entrée dans la hiérarchie des adultes avec le respect des règles de

    celle-ci et la production des communications adéquates. Toute tentative d’expression de

    sexualité, de contrôle de passage, d’alimentation prioritaire est sévèrement punie par les

    adultes.

 

Facteurs de risque

 

Si le chiot n’acquiert pas les informations requises au cours des étapes spécifiques (périodes sensibles), il risque de ne pas avoir un développement comportemental normal et de garder un handicap social pour le reste de son existence.

 

Ces facteurs de risque sont repris dans un tableau.

 

 

Environnement

 

Date limite

 

Conséquences

 

Chienne-mère non caressée et

 

stressée

 

Grossesse

 

Chiot à tendance craintive et intolérant du contact

 

Chiot nouveau-né non manipulé

 

3 semaines

 

Chiot peu tolérant au contact

 

Retrait de la mère ou des chiens adultes du milieu d’élevage

 

2-3 mois

 

Syndrome hypersensibilité, hypermotricité (syndrome du chien excitable et nerveux)

 

Absence de contacts avec des chiens (chiot orphelin)

 

3 mois

 

Phobie des chiens, chasse des petits chiens

 

Absence de contacts avec une grande variété de personnes

 

3 mois

 

Phobie de  (certaines) personnes (genre de chien sauvage-féral)

 

Absence de contact avec des enfants

 

3 mois

 

Phobie des enfants, prédation sur enfants

 

Absence de sortie répétée en ville, sur des marchés, dans des gares

 

3 mois

 

Phobie de la ville, anxiété

 

Absence de contact avec des chats (ou autres animaux)

 

3 mois

 

Prédation sur chat (ou autres animaux)

 

Absence de pièce d’éveil et d’habituation précoce à des lieux variés

 

3 mois

 

Phobie diverses (bruits d’explosion …), anxiété

 

Absence de contrôle de la morsure et de la motricité

 

3-4 mois

 

Syndrome hypersensibilité, hypermotricité (syndrome du chien excitable et nerveux)

 

Absence de détachement

 

4 mois - puberté

 

Anxiété de séparation

 

Absence de hiérarchisation

 

4 mois - puberté

 

Troubles de la hiérarchie, agressions diverses

 

 Les rôles de l’éleveur

 

L’éleveur a le devoir de fournir des chiots de qualité qui vont correspondre à la demande de l’acquéreur. Si nécessaire, il faut analyser cette demande et réorienter l’acquéreur vers d’autres acquisitions, d’autres races canines, d’autres espèces animales. Cependant, les fonctions que doit jouer l’animal de compagnie sont parfois très complexes et non exprimées.

 L’éleveur doit préparer le chiot à une vie de chien adulte équilibré dans une société humaine. C’est pourquoi les notions de déveleoppement comportemental précisées dans cet article doivent être bien intégrées. Il est de leur responsabilité que le chiot cédé soit le plus équilibré possible.

 L’éleveur a non seulement un rôle de prévention essentiel mais aussi de détection précoce. L’éleveur va pouvoir faciliter la décision d’une consultation de de comportement rapide.

 - si le chiot, correctement vacciné, ne sort pas en rue avant 3 mois, il risque de développer des

  phobies et des anxiétés.

 - si le chiot est craintif à l’âge de 3 mois, il faut consulter vite avant la fin de la phase sensible

  (qui se termine entre 3 et 4 mois).

 - si le chiot est agité et dort peu, il faut pouvoir le traiter rapidement parce que après la

  puberté, ce genre de pathologie voit son taux de guérison se réduire très fortement.

 L’éleveur peut non seulement répondre aux demandes, mais aussi les susciter et prendre l’initiative d’appeler les acquéreurs pour un suivi comportemental du développement de leur chiot.

 

 Prévention infectieuse ou prévention comportementale

 Faut-il choisir entre

 

-          une prévention infectieuse et conseiller de ne pas sortir le chiot avant que l’ensemble des vaccins ait été effectué

 

-          une prévention comportementale et sortir le chiot partout avant l’âge fatidique de 3 mois ?

 Ce choix n’existe pas. Aucun propriétaire ne stérilise ses vêtements et ses chaussures avant de rentrer chez lui. Il apporte donc des virus dans l’environnement dans lequel le chien est isolé.

 Il est recommandé de :

 -          vacciner le chien suivant le protocole mis en place par le vétérinaire

 

-          adapter ce protocole de vaccination si le vétérinaire considère qu’il y a un risque accru si le chien sort en rue dès l’âge de 6-7 semaines

 

-          suivre les recommandations comportementales de cet article

 

Il est déconseillé de :

 

-          interdire au chiot de sortir en rue avant l’âge de 3 mois.

 

 

 

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